Mon Runner à Moi (Confession d'un Voyant)

J'avais 18 ans quand j'ai rencontré Clara. Moi, le voyant, j'ai été chaser pendant 2 ans. L'histoire vraie d'un runner qui n'est jamais revenu — et ce que j'en ai appris.

Pierre Lemestre

12/4/202517 min read

Homme seul sur plage au coucher du soleil, symbolisant l'attente d'un runner flamme jumelle
Homme seul sur plage au coucher du soleil, symbolisant l'attente d'un runner flamme jumelle

Je n'ai jamais raconté cette histoire. Pas à mes consultantes, pas à mes proches. À peine à moi-même.

Mais ce soir, après avoir fermé ma boîte mail, après avoir conseillé deux femmes sur leurs runners aujourd'hui, après avoir lu encore une fois ces mots : "Pierre, comment puis-je faire revenir mon runner ?", je me rends compte que je dois vous dire la vérité.

J'ai été chaser. Moi aussi, j'ai attendu. Moi aussi, j'ai souffert. Et moi, le voyant qui voit tout... je n'ai rien vu venir.

Il est tard. La maison est silencieuse. Et je vais vous raconter l'histoire que je n'ai jamais osé partager. Celle d'avant. Celle qui m'a appris tout ce que je sais aujourd'hui sur l'amour, la séparation, et cette chose qu'on appelle les flammes jumelles.

Celle de Clara.

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J'avais dix-huit ans quand je l'ai rencontrée

C'était un été comme les autres, sauf que cet été-là allait changer ma vie. Je travaillais dans un café en bord de mer pour me faire un peu d'argent avant la rentrée universitaire. Elle est entrée un mardi matin, vers dix heures. Je me souviens de l'heure exacte parce que c'était le moment creux, juste après le rush du petit-déjeuner.

Elle a commandé un thé. Pas un café, un thé. C'est idiot, mais c'est ce détail qui m'a marqué. Tout le monde prenait du café. Elle, non.

Quand nos regards se sont croisés, j'ai ressenti quelque chose d'étrange. Ce n'était pas un coup de foudre classique. C'était plus... troublant que ça. Comme une reconnaissance. Comme si mon corps savait quelque chose que mon esprit refusait encore d'admettre. Mon cœur s'est mis à battre plus vite, mes mains sont devenues moites, et pendant une fraction de seconde, j'ai eu l'impression que le temps s'était arrêté.

Je ne savais pas encore ce que c'était. Je n'avais jamais entendu parler de flammes jumelles à l'époque. Tout ce que je savais, c'est que cette fille me bouleversait d'une façon que je ne comprenais pas.

Elle est revenue le lendemain. Puis le surlendemain. À chaque fois, même commande, même horaire. On a commencé à parler. De tout, de rien. De la vie, des rêves, de ce qu'on voulait faire plus tard. Elle étudiait la psychologie. Moi, je ne savais pas encore ce que je voulais faire de ma vie.

Les conversations se sont allongées. Dix minutes, puis vingt, puis une heure. Mon patron commençait à me regarder de travers, mais je m'en fichais. Quand j'étais avec Clara, le reste du monde s'effaçait.

Un soir, après ma journée de travail, elle m'a attendu. On a marché sur la plage jusqu'à ce que le soleil se couche. Et là, alors que le ciel se teignait de rose et d'orange, on s'est embrassés. Mon premier vrai baiser. Celui qui fait trembler les jambes et oublier son propre prénom.

Les semaines qui ont suivi ont été les plus intenses de ma vie. On se voyait tous les jours. Parfois plusieurs fois par jour. On parlait pendant des heures, on se regardait sans rien dire, on avait l'impression de se connaître depuis toujours. C'était comme si nos âmes communiquaient au-delà des mots.

Je ne savais pas encore que ce que je vivais, d'autres l'avaient vécu avant moi. Je ne connaissais pas le concept des flammes jumelles (vous pouvez d'ailleurs consulter mon article: Les 11 Signes Que Vous Avez Rencontré Votre Flamme Jumelle). Tout ce que je savais, c'est que j'avais trouvé quelque chose de rare. Quelque chose que la plupart des gens cherchent toute leur vie sans jamais le trouver.

Et puis, aussi soudainement que c'était arrivé, tout s'est arrêté.

Ce jour d'octobre où tout a basculé

C'était un dimanche. Je m'en souviens parce que le café était fermé ce jour-là. On devait se retrouver en fin d'après-midi pour aller au cinéma. J'avais acheté les billets à l'avance, pour un film dont je ne me rappelle même plus le titre.

Elle n'est jamais venue.

J'ai attendu une heure devant le cinéma. Puis deux. Mon cœur battait de plus en plus vite, mais ce n'était plus de l'excitation. C'était de la panique.

Le lendemain, aucune nouvelle. Et elle était introuvable. Insupportable.

Pas d'explication. Pas de discussion. Juste ce silence qui a fait exploser mon monde en mille morceaux.

J'ai essayé de la joindre. Des dizaines de fois. Des appels chez ses parents, tout. Elle ne répondait jamais. Ou alors, quand elle le faisait, c'était pour me dire la même chose : elle avait besoin de temps, elle ne comprenait pas elle-même ce qui se passait, elle me demandait de la laisser tranquille.

À dix-huit ans, on ne comprend rien à ces choses-là. Tout ce que je comprenais, c'est que la personne qui m'avait fait sentir plus vivant que jamais venait de disparaître. Et je ne savais pas pourquoi.

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Le jour où elle est partie (et où je me suis perdu)

Les trois premiers mois ont été les pires. Je continuais ma vie en mode automatique : je suis retourné à la fac, j'ai repris mes cours, j'ai vu mes amis. Mais j'étais absent. Mon corps était là, mais mon esprit était ailleurs. Coincé dans cet été, dans ces moments avec Clara, en train de chercher désespérément ce que j'avais fait de mal.

Je repassais les scénarios dans ma tête . Des centaines de fois. Je cherchais l'indice, le moment où j'avais tout gâché. Je devais bien avoir dit ou fait quelque chose, non ? Personne ne disparaît comme ça, sans raison.

Mes amis me disaient de passer à autre chose. "C'était juste une fille d'été. Ça arrive. Tu vas en rencontrer d'autres." Mais ils ne comprenaient pas. Ce n'était pas "juste une fille d'été". C'était... différent. Je ne savais pas comment l'expliquer. Comment dire qu'on a l'impression d'avoir rencontré une partie de soi-même et qu'on l'a perdue ?

J'ai essayé de sortir avec d'autres filles. Ça n'a jamais marché. Quelque chose clochait à chaque fois. Elles étaient gentilles, jolies, intéressantes. Mais ce n'était pas elle. Et je me sentais coupable de les comparer à Clara, alors j'arrêtais avant même que ça commence vraiment.

Ce que j'ai fait pendant les trois premiers mois

J'ai développé des rituels bizarres. Des choses dont j'ai honte aujourd'hui, mais que je faisais avec le sérieux d'un croyant à l'église.

Tous les soirs avant de dormir, je regardais sa photo en me disant : "Peut-être qu'elle va m'écrire cette nuit." Le matin, en me réveillant, la première chose que je faisais, c'était de prendre sa photo.

Je passais devant les endroits où on était allés ensemble. Le café où on s'était rencontrés, la plage où on s'était embrassés la première fois, ce petit restaurant italien où on avait partagé une pizza. Comme si, en retournant là-bas, j'allais la croiser. Comme si le destin allait nous remettre sur le même chemin.

Je faisais des recherches dans les revues "féminines" (pas d'internet à l'époque). Des heures à lire des articles qui me disaient tous la même chose : laisse-lui de l'espace, travaille sur toi, si c'est censé revenir, ça reviendra.

Mais moi, je ne voulais pas attendre que "ça revienne". Je voulais comprendre. Je voulais savoir pourquoi. Je voulais qu'elle me dise ce que j'avais fait de mal pour que je puisse le réparer.

Six mois après la séparation, je lui ai écrit une longue lettre. Je lui disais tout : que je ne comprenais pas, que je l'aimais encore, que j'étais prêt à attendre le temps qu'il faudrait, qu'elle n'avait qu'à me dire ce qui n'allait pas et je le changerais.

Sa réponse est arrivée une semaine plus tard plus tard, par la poste.

"Pierre, je suis désolée. Mais tu dois arrêter. Ce qu'on a vécu était intense, trop intense. J'ai besoin de vivre ma vie. Toi aussi tu devrais. S'il te plaît, ne m'écris plus."

J'ai relu sa courte lettre une centaine de fois. "Trop intense." C'était ça, la raison ? C'était trop bien, donc c'était fini ?

Je n'y comprenais rien. Et cette incompréhension m'a plongé dans quelque chose que je ne savais pas encore nommer. Quelque chose qu'aujourd'hui, quand j'accompagne mes consultantes, je reconnais immédiatement.

La nuit noire de l'âme.

La nuit noire de l'âme (les deux années qui ont suivi)

Si vous ne savez pas ce que c'est, laissez-moi vous l'expliquer. Non, en fait, je ne peux pas vraiment l'expliquer. Personne ne peut. On peut juste la décrire, comme on décrit un paysage qu'on a traversé et dont on ne sait pas si on en est vraiment sorti.

La nuit noire de l'âme dans un parcours de flamme jumelle, c'est cette période où on est complètement perdu. Où on ne sait plus qui on est sans l'autre. Où chaque jour ressemble au précédent : un mélange d'espoir et de désespoir, d'attente et d'acceptation impossible.

Pendant trois ans — oui, trois ans — j'ai vécu avec Clara dans ma tête.

Je voyais des signes partout. Et je dis bien : partout.

Une chanson qu'elle aimait passait à la radio ? C'était un signe qu'elle pensait à moi et que le destin me rappelait qu'on était faits l'un pour l'autre. Je croisais quelqu'un qui lui ressemblait dans la rue ? L'univers me disait que nos chemins allaient se recroiser.

Les chiffres, surtout. Mon Dieu, les chiffres. Je ne sais pas comment c'est arrivé, mais j'ai commencé à voir 11h11 partout. Sur l'horloge de la cuisine, sur le tableau de bord de la voiture. Et à chaque fois, mon cœur faisait un bond. "Elle pense à moi", je me disais. "C'est l'univers qui me dit qu'on va se retrouver."

Aujourd'hui, quand mes consultantes me parlent de ces synchronicités, je sais exactement ce qu'elles vivent. Parce que je l'ai vécu. Cette obsession des signes, cette conviction que tout a un sens, que rien n'est un hasard. Et je sais aussi à quel point c'est épuisant.

Mes amis ont arrêté de me parler d'elle. Ils en avaient marre. Je les comprends. Qui veut passer du temps avec quelqu'un qui ramène toujours la conversation au même sujet ? "Ah, Clara aimait ce groupe", "Clara aurait ri de cette blague", "Je me demande ce que fait Clara maintenant".

Ma vie était en pause. J'étudiais, je travaillais, je sortais. Mais tout ça était mécanique. Mon cœur, lui, était resté coincé dans cet été où tout avait commencé. Dans ces quelques semaines parfaites avant que tout explose.

Comment j'ai survécu (ou pas) à cette période

Honnêtement ? Je n'ai pas vraiment survécu. J'ai juste continué à vivre. Il y a une différence.

Survivre, ce serait avoir fait ce qu'il fallait pour guérir. Accepter la séparation. Comprendre que c'était fini. Passer à autre chose. Mais je n'ai rien fait de tout ça. J'ai juste attendu. Encore et encore.

À vingt-et-un an, je me suis mis à lire des choses bizarres sur internet (oui, internet venait de rentrer dans nos vie). Des articles sur les âmes sœurs, sur les connexions karmiques, sur ces histoires de flammes jumelles que je commençais à découvrir. Et ça a tout empiré.

Parce que soudain, j'avais une explication. Une raison. Ce n'était pas juste une histoire d'amour ratée. Non, c'était un parcours spirituel. Clara était ma flamme jumelle. Elle était le runner, j'étais le chaser. C'était pour ça qu'elle était partie. Et si c'était le cas, alors elle allait forcément revenir. Tous les articles le disaient. Le runner revient toujours.

J'ai lu des dizaines, peut-être des centaines d'articles sur le sujet. Les phases des flammes jumelles. Les signes du retour du runner. Ce que ressent le runner pendant la séparation. Comment accélérer les retrouvailles. Je connaissais tout par cœur.

Si j'avais eu accès à un article comme La nuit noire de l'âme dans le parcours flamme jumelle à l'époque, j'aurais peut-être compris plus tôt ce qui m'arrivait. Mais je ne l'avais pas. Tout ce que j'avais, c'était ma douleur et cette conviction de plus en plus forte que Clara et moi étions liés par quelque chose de plus grand que nous.

Cette conviction m'a sauvé. Et en même temps, elle m'a détruit.

Elle m'a sauvé parce qu'elle donnait un sens à ma souffrance. Je ne souffrais pas pour rien. C'était une épreuve nécessaire. Un passage obligé avant les retrouvailles.

Mais elle m'a détruit parce qu'elle m'a empêché de vivre. Pendant trois ans, j'ai mis ma vie en suspens. J'attendais. Comme si ma vraie vie ne pouvait commencer qu'une fois qu'elle serait revenue.

Et le pire, c'est qu'au fond de moi, une petite voix me disait que c'était peut-être fini. Vraiment fini. Que Clara ne reviendrait jamais. Que je m'étais inventé une histoire de flammes jumelles pour ne pas avoir à accepter la réalité : elle était partie. C'était tout.

Mais je refusais d'écouter cette voix.

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Ce que j'ai compris des années plus tard (devenu voyant)

Aujourd'hui, j'ai cinquante-six ans. De très nombreuses années se sont écoulés depuis cet été. Et Clara, bien sûr, n'est jamais revenue.

Il m'a fallu du temps pour accepter ça. Beaucoup de temps. Trop, peut-être. Mais quand je suis devenu voyant, quand j'ai commencé à accompagner des femmes dans leur cheminement amoureux et spirituel, j'ai enfin compris certaines choses.

Clara était-elle ma flamme jumelle ? Peut-être. Probablement, même. L'intensité de notre connexion, cette reconnaissance immédiate, cette séparation brutale et inexplicable... tout ça correspond à ce que j'ai décrit dans Qu'est-ce qu'une flamme jumelle ? Définition et 12 signes incontournables.

Mais ce que j'ai compris, c'est que même si elle était ma flamme jumelle, ça ne voulait pas dire qu'on devait finir ensemble. Et surtout, ça ne voulait pas dire que je devais attendre.

Quand mes consultantes me demandent : "Pierre, combien de temps dois-je attendre avant que mon runner revienne ?", je repense à ces quelques années. À tout ce temps perdu à guetter des signes, à attendre un message qui n'est jamais venu, à mettre ma vie en pause pour quelqu'un qui, elle, avançait sans moi.

Et je leur dis ce que j'aurais aimé qu'on me dise à l'époque : tu n'as pas à attendre. Tu n'as jamais eu à attendre.

Le concept de flammes jumelles est beau. Il donne du sens à des connexions qu'on ne comprend pas. Mais il peut aussi devenir une prison. Une excuse pour ne pas avancer, pour ne pas guérir, pour rester bloqué dans une histoire qui est peut-être déjà terminée.

J'aurais dû faire mon deuil plus tôt. J'aurais dû accepter que, flamme jumelle ou pas, Clara avait fait son choix. Elle était partie. Et peu importe ses raisons — peur de l'intensité, blessures d'abandon, besoin de liberté — ce choix méritait d'être respecté.

J'aurais dû comprendre que la séparation avec sa flamme jumelle n'était pas une punition, mais une opportunité. Une chance de grandir, de me retrouver moi-même, de guérir mes propres blessures au lieu d'attendre qu'elle revienne pour me sentir complet.

Et elle, où est-elle aujourd'hui ?

Je ne sais pas. Vraiment.

Pendant longtemps, j'ai cherché à savoir. Les réseaux sociaux, les amis communs, les recherches Google. J'ai tout fait. Puis, il y a quelques années, j'ai arrêté. Pas parce que je ne m'en fichais plus. Mais parce que j'avais compris que ça n'avait plus d'importance.

Clara a sa vie. Je ne fais plus partie de cette vie. Et c'est OK.

Est-ce qu'elle pense encore à moi ? Peut-être. Est-ce qu'elle regrette d'être partie ? Je ne sais pas. Est-ce qu'on se reverra un jour ? Possible. Est-ce qu'on finira ensemble ? Peu probable.

Et vous savez quoi ? Ça va.

Parce que ce que j'ai appris, c'est que l'histoire des flammes jumelles n'est pas une histoire d'amour romantique qui finit bien. C'est une histoire de transformation. De rencontre avec soi-même à travers l'autre. De blessures qui remontent pour être guéries.

Clara m'a montré des parts de moi que je ne connaissais pas. Elle a réveillé des émotions que je ne savais pas capables de ressentir. Elle m'a fait vivre l'intensité, la joie, puis la douleur, le manque, la nuit noire.

Et c'est cette nuit noire qui m'a transformé. Pas les retrouvailles dont je rêvais. La nuit elle-même.

Aujourd'hui, quand j'accompagne mes consultantes dans leur parcours, je leur parle de Réunion avec sa Flamme Jumelle : signes et timing, mais je leur dis aussi que parfois, la réunion n'a pas lieu. Et que ce n'est pas un échec. C'est juste... un autre chemin.

Je leur parle aussi de l'importance de reconnaître les dynamiques toxiques, parce que toutes les connexions intenses ne sont pas saines. Parfois, ce qu'on prend pour une flamme jumelle est en réalité une flamme jumelle toxique.

Et surtout, je leur dis ce que j'aurais aimé qu'on me dise : ta vie ne commence pas quand ton runner revient. Ta vie, c'est maintenant. Même dans la séparation. Même dans la douleur. Même dans l'attente.

Aujourd'hui, j'ai quelqu'un dans ma vie. Une femme qui n'est pas Clara, qui ne me fait pas ressentir cette intensité dévorante, mais qui m'apporte quelque chose de plus précieux : la paix. La stabilité. Un amour qui grandit tranquillement, jour après jour, sans drame ni séparation.

Est-ce qu'elle est ma flamme jumelle ? Je ne crois pas. Et c'est très bien comme ça.

Parce que j'ai compris que parfois, on a besoin d'autre chose que d'une flamme jumelle. On a besoin d'un amour qui nous laisse respirer. Un amour qui ne nous consume pas.

Mes consultantes me racontent souvent des rêves de flamme jumelle où elles voient leur runner, où il leur parle, où il revient. Je les écoute avec empathie. Parce que j'ai fait ces rêves aussi. Pendant des années.

Ce soir, en écrivant ces lignes, je ne sais pas si Clara pense encore à moi. Si elle se souvient de cet été où on s'est rencontrés. Si elle regrette d'être partie, ou si elle est soulagée d'avoir eu le courage de le faire.

Mais je sais une chose : je ne l'attends plus. Pas parce que je ne l'aime plus. Mais parce que je me suis choisi. Enfin.

Et c'est peut-être ça, finalement, la vraie leçon des flammes jumelles. Pas les retrouvailles. Pas l'union sacrée. Mais ce moment où on arrête d'attendre l'autre pour se sentir entier. Où on comprend qu'on l'a toujours été.

Voilà. C'est mon histoire. Celle que je n'ai jamais racontée. Celle que je ne raconte toujours qu'à moitié quand mes consultantes me demandent si je crois aux flammes jumelles.

Oui, j'y crois. Parce que je l'ai vécu.

Mais je crois aussi qu'on peut survivre à une flamme jumelle qui ne revient pas. Je crois qu'on peut être heureux après. Je crois qu'on peut aimer quelqu'un d'autre, d'une autre façon, et que ça peut être tout aussi beau. Différent, mais beau.

Et vous ? Où en êtes-vous dans votre parcours ? Est-ce que vous attendez encore ? Est-ce que vous avez accepté ? Est-ce que vous vous êtes enfin choisi ?

Peut-être que mon histoire vous aide. Peut-être qu'elle vous fait mal parce qu'elle vous rappelle la vôtre. Peut-être qu'elle vous met en colère parce que vous espériez un happy ending.

Mais au moins, elle est vraie. Et parfois, c'est ça qu'on a besoin : pas des belles histoires qui finissent bien, mais des vraies histoires qui finissent honnêtement.

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Questions fréquentes sur les runners et chasers

Combien de temps dure la séparation avec une flamme jumelle ?

Il n'y a pas de durée fixe. Pour certains, c'est quelques mois. Pour d'autres, plusieurs années. Dans mon cas, la "séparation" a duré jusqu'à ce que j'accepte qu'elle ne reviendrait pas — environ trois ans. Mais ce qui compte, ce n'est pas le temps que dure la séparation, c'est ce que vous faites pendant cette période.

Est-ce que le runner pense au chaser pendant la séparation ?

Oui, probablement. Mais pas nécessairement de la façon dont vous l'espérez. Le runner peut penser à vous tout en étant convaincu qu'il a fait le bon choix en partant. Il peut ressentir la connexion tout en préférant la fuir. Pensée ne veut pas dire retour.

Comment savoir si on est vraiment des flammes jumelles ?

L'intensité de la connexion, la reconnaissance immédiate, la séparation inexplicable — tous ces éléments peuvent indiquer une relation de flamme jumelle. Mais attention : toute relation intense n'est pas forcément une flamme jumelle. Parfois, c'est juste une connexion forte qui n'était pas censée durer.

Pourquoi le runner fuit-il alors qu'il ressent la connexion ?

Parce que cette connexion peut être terrifiante. Elle réveille des blessures anciennes, elle demande une vulnérabilité totale, elle bouleverse tout. Fuir n'est pas un rejet du chaser, c'est une protection contre l'intensité de ce qui se passe.

Que faire pendant la nuit noire de l'âme ?

Survivre. Respirer. Accepter que ça fait mal. Mais surtout : ne pas mettre votre vie en pause. Continuez à avancer, même si c'est difficile. Travaillez sur vous, guérissez vos propres blessures, vivez. N'attendez pas que votre runner revienne pour commencer à vivre.

Est-ce que le runner va revenir ?

Peut-être. Peut-être pas. Certains runners reviennent après des mois ou des années. D'autres ne reviennent jamais. Et c'est OK. Votre bonheur ne doit pas dépendre de son retour.

Comment arrêter d'attendre son runner ?

En comprenant que votre vie est maintenant. En acceptant que vous méritez d'être heureux avec ou sans lui. En vous concentrant sur vous-même plutôt que sur lui. En guérissant vos blessures d'abandon et de rejet. C'est un processus long, mais possible.

Peut-on être heureux avec quelqu'un d'autre après une flamme jumelle ?

Oui. Absolument. Différemment, mais oui. L'amour après une flamme jumelle peut être plus doux, plus stable, plus paisible. Ce n'est pas moins profond, c'est juste différent.

Comment savoir si c'est vraiment fini ?

Quand vous arrêtez de vous poser cette question. Quand vous acceptez que, fini ou pas, vous avez décidé d'avancer. Quand le retour éventuel de votre runner n'est plus une condition à votre bonheur.

Que faire si on se retrouve des années plus tard ?

Écoutez votre cœur, mais aussi votre raison. Des années se sont écoulées. Vous avez changé. Lui aussi. Ce n'est peut-être plus la même connexion. Ou peut-être que c'est le moment. Il n'y a pas de bonne réponse universelle. Juste votre vérité.

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