Ma première radiesthésie pour retrouver un animal perdu : j'avais 14 ans
À 14 ans, j'ai utilisé le pendule de ma grand-mère pour ma première radiesthésie. Objectif : retrouver le chat disparu de ma voisine. Récit vrai.
Pierre Lemestre
12/19/202516 min read


J'avais quatorze ans quand j'ai fait ma première recherche en radiesthésie. Je ne savais même pas que ça s'appelait comme ça. Tout ce que je savais, c'est que le chat de Mme Durand, notre voisine du troisième étage, avait disparu depuis trois jours.
Et que ma grand-mère m'avait montré, quelques semaines avant sa mort, comment tenir un pendule.
Ce matin-là, c'était un samedi de novembre. Il devait être neuf heures. J'étais dans ma chambre, encore en pyjama, quand j'ai entendu des sanglots dans la cage d'escalier. Des sanglots doux, étouffés, comme ceux qu'on essaie de cacher mais qui sortent quand même. Je suis sorti sur le palier. Mme Durand était assise sur les marches, entre le troisième et le quatrième étage, la tête dans les mains.
Je ne savais pas quoi faire. À quatorze ans, on ne sait jamais vraiment quoi faire face à la douleur d'un adulte. Mais je me suis approché. Je me suis assis à côté d'elle, en silence. Elle a relevé la tête, m'a regardé avec ses yeux rouges. "C'est Moustache," a-t-elle dit. "Il est parti depuis mercredi. Il ne revient jamais aussi longtemps. Je crois qu'il lui est arrivé quelque chose."
Moustache. Un vieux chat tigré que je croisais parfois dans l'escalier, qui se frottait contre les jambes et ronronnait facilement. Un chat qui sentait le soleil et la lavande, parce que Mme Durand en mettait partout dans son appartement.
Et là, je ne sais pas pourquoi, je me suis souvenu. Le pendule de ma grand-mère. La boîte en velours bleu qu'elle m'avait donnée trois semaines avant de mourir. "Tu peux trouver des choses avec ça," m'avait-elle dit de sa voix fatiguée. "Des objets perdus. Des sources. Des animaux aussi, parfois. Si tu écoutes bien."
Je n'avais jamais vraiment essayé. Enfin, si, une fois, pour retrouver mes clés. Le pendule avait tourné au-dessus de mon sac de sport. Mes clés y étaient. Mais j'avais pensé que c'était juste un hasard. Ou que je l'avais fait bouger sans m'en rendre compte.
"Madame Durand," j'ai dit, la voix un peu tremblante. "Je peux peut-être vous aider."
Elle m'a regardé, surprise. "Toi ? Mais comment ?"
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Radiesthésie et animaux perdus : ce que ma grand-mère m'avait appris
Je lui ai expliqué. Le pendule. Ma grand-mère. Les choses qu'on peut retrouver. Je sentais mes joues rougir en parlant. Ça avait l'air tellement bizarre, dit comme ça, à voix haute, dans une cage d'escalier froide. Mais Mme Durand ne s'est pas moquée. Elle m'a regardé longuement, puis elle a dit : "D'accord. Essayons."
Nous sommes montés chez elle. Son appartement sentait effectivement la lavande, mélangée à l'odeur du café. Elle m'a fait asseoir à la table de sa cuisine. Elle a sorti une carte du quartier, celle qu'on distribue parfois dans les boîtes aux lettres avec les commerces et les rues. Elle l'a étalée devant moi.
Je suis redescendu chercher le pendule. La petite boîte en velours bleu était sur mon bureau, à côté de mes cahiers de cours. Je l'ai ouverte. Le pendule était là, suspendu à sa fine chaînette argentée. Une petite goutte de cristal qui captait la lumière. Je me suis souvenu des mains de ma grand-mère qui me montraient comment le tenir.
Comment ma grand-mère utilisait le pendule de radiesthésie
"Tu le tiens entre le pouce et l'index," m'avait-elle expliqué. "Légèrement. Comme si tu tenais un secret que tu ne veux pas écraser mais que tu ne veux pas lâcher non plus. Et puis tu écoutes. Tu ne forces rien. Tu poses ta question, et tu écoutes ce qu'il te répond."
"Mais comment il répond ?" j'avais demandé.
"Il bouge. Dans un sens ou dans l'autre. En cercle. En ligne droite. Chacun a son code avec son pendule. Il faut apprendre à se connaître. Comme avec un ami."
Je me souvenais de ses mots. De sa voix douce. Du soleil qui entrait par la fenêtre de sa chambre d'hôpital. C'était un de nos derniers moments ensemble. Elle voulait me transmettre quelque chose. Je crois qu'elle savait qu'elle partait. Et qu'elle voulait me laisser un peu de sa sagesse, de son savoir, de ce truc invisible qu'elle savait faire et que personne d'autre dans la famille ne comprenait vraiment.
Quand je suis remonté chez Mme Durand avec la boîte en velours, mes mains tremblaient un peu. Pas de peur. Plutôt d'excitation mêlée de doute. Est-ce que ça allait marcher ? Est-ce que je n'allais pas juste avoir l'air ridicule ?
Ma première séance de radiesthésie avec un pendule : retrouver Moustache
Je me suis assis à la table de la cuisine. Mme Durand s'est assise en face de moi, les mains jointes, silencieuse. J'ai sorti le pendule. J'ai posé ma main gauche à plat sur la carte du quartier. J'ai tenu le pendule de ma main droite, comme ma grand-mère me l'avait montré. Entre le pouce et l'index. Légèrement.
"Qu'est-ce que je dois faire ?" a demandé Mme Durand dans un murmure.
"Rien. Juste penser à Moustache. À lui, vraiment. Pas à où il pourrait être, mais à lui. À comment il est."
Elle a fermé les yeux. J'ai vu qu'elle pensait à son chat. J'ai fermé les yeux moi aussi. J'ai essayé de me souvenir de Moustache. Ses rayures grises et noires. Ses yeux verts. Son ronronnement grave. L'odeur de lavande qu'il portait.
Et puis j'ai posé la question. Intérieurement, comme ma grand-mère me l'avait dit. "Où est Moustache ?"
Le pendule ne bougeait pas. Ma main était immobile au-dessus de la carte. J'ai attendu. J'ai essayé de ne pas penser à Mme Durand qui me regardait. J'ai essayé de ne pas me demander si j'étais en train de perdre mon temps. J'ai juste écouté. Comme ma grand-mère disait.
Et puis, lentement, le pendule a commencé à osciller. D'abord très peu. Un mouvement presque imperceptible. Puis plus fort. Il se balançait d'avant en arrière, toujours dans la même direction. Vers le bas de la carte. Vers le sud du quartier.
"Il bouge," a soufflé Mme Durand.
Je n'ai rien dit. Je me suis concentré. J'ai déplacé ma main gauche sur la carte, en suivant la direction que le pendule indiquait. Quand je suis arrivé sur une certaine zone, le pendule s'est mis à tourner en cercle. Des petits cercles rapides, réguliers.
Ce que le pendule m'a montré sur la carte
"Là," j'ai dit en rouvrant les yeux. "Quelque part par là."
C'était la rue Pasteur. Une rue que je connaissais bien, avec des pavillons de chaque côté, des jardins, des garages. À environ dix minutes à pied de chez nous.
Mme Durand s'est levée. "On y va."
"Maintenant ?"
"Maintenant."
Nous sommes descendus. Elle a enfilé son manteau. J'ai enfilé le mien. Il faisait froid ce matin-là. Un froid de novembre, humide, qui entre dans les os. Le ciel était gris. Il y avait de la brume dans l'air.
Nous avons marché en silence vers la rue Pasteur. Mme Durand marchait vite, presque en courant. Moi, je tenais le pendule dans ma poche, serré dans mon poing. Je me sentais bizarre. Partagé entre l'excitation et la peur de décevoir cette femme qui me faisait confiance.
Radiesthésie animale : comment j'ai cherché le chat dans le quartier
Quand nous sommes arrivés rue Pasteur, je ne savais pas quoi faire. Le pendule m'avait montré cette zone sur la carte, mais maintenant que nous y étions, comment savoir exactement où chercher ? Il y avait des dizaines de maisons, de jardins, de recoins possibles.
J'ai ressorti le pendule. Je l'ai tenu devant moi, au bout de sa chaînette. "Je vais marcher," j'ai dit à Mme Durand. "Et on va voir s'il réagit."
Nous avons commencé à descendre la rue, lentement. Le pendule ne bougeait pas. Puis, devant une maison avec un portail vert, il s'est mis à osciller. Faiblement d'abord, puis plus fort.
"Là," j'ai dit.
Mme Durand a regardé la maison. "Je ne connais pas ces gens."
Nous nous sommes approchés du portail. C'était fermé. À côté, il y avait un garage avec une porte basculante légèrement entrouverte. Une ouverture d'à peine vingt centimètres en bas. Le pendule tournait maintenant. Des cercles réguliers, insistants.
Mme Durand s'est penchée. Elle a appelé : "Moustache ? Moustache ?"
Silence.
Elle a appelé encore. Plus fort. "Moustache !"
Et là, nous l'avons entendu. Un miaulement. Faible, tremblant, mais un miaulement. Qui venait de derrière cette porte de garage.
Le moment où nous avons retrouvé Moustache
Mme Durand s'est agenouillée. Elle a essayé de soulever la porte, mais elle était trop lourde pour elle. J'ai essayé à mon tour. Ensemble, nous avons réussi à la soulever d'une trentaine de centimètres. Assez pour voir à l'intérieur.
Dans la pénombre du garage, nous avons aperçu une forme grise et noire. Moustache. Il était couché dans un coin, contre un carton. Il avait l'air épuisé. Quand il nous a vus, il a miaulé à nouveau. Un miaulement de soulagement, presque.
Mme Durand a réussi à se glisser sous la porte. Elle a rampé jusqu'à lui. Elle l'a pris dans ses bras. Quand elle est ressortie, elle pleurait. Mais pas comme dans l'escalier ce matin. C'étaient des larmes différentes. Des larmes de joie, de soulagement.
Moustache tremblait. Il était sale, maigre, déshydraté. Mais il était vivant. Il s'est blotti contre Mme Durand, et son ronronnement, même faible, s'est mis à résonner dans le silence de cette rue de novembre.
Nous sommes rentrés. Mme Durand serrait son chat contre elle comme un trésor retrouvé. Moi, je marchais à côté, le pendule à nouveau dans ma poche. Je ne disais rien. Je ne savais pas quoi dire. Je me sentais étrange. Comme si quelque chose venait de se passer que je ne comprenais pas vraiment.
Arrivés devant notre immeuble, Mme Durand s'est arrêtée. Elle m'a regardé longuement. Puis elle a dit : "Comment tu as su ?"
Je n'ai pas répondu tout de suite. Parce que je ne savais pas. Je ne savais pas si c'était vraiment le pendule. Ou si c'était moi qui l'avais fait bouger. Ou si c'était juste un énorme coup de chance. Ou si c'était ma grand-mère, quelque part, qui m'avait aidé.
"Je ne sais pas," j'ai fini par dire. "Je crois que j'ai juste écouté."
Elle a souri. Un sourire tremblant, encore mouillé de larmes. "Ta grand-mère serait fière de toi."
Ce que cette première radiesthésie m'a appris sur les animaux perdus
Les jours qui ont suivi, je n'ai pas arrêté de repenser à ce moment. Au pendule qui tournait au-dessus de la carte. À la rue Pasteur. Au garage. Au miaulement de Moustache dans l'obscurité. Est-ce que c'était vraiment de la radiesthésie ? Est-ce que ça avait vraiment marché ? Ou est-ce que c'était juste... je ne sais pas... de la chance ?
J'ai ressorti le pendule plusieurs fois. J'ai essayé de retrouver d'autres choses. Mon stylo préféré que j'avais perdu. Les clés de ma mère. Une fois, j'ai même essayé de savoir si ma copine pensait à moi (le pendule a tourné dans un sens, puis dans l'autre, puis s'est arrêté -- j'ai compris que ce n'était pas le genre de questions à poser).
Parfois, ça marchait. Parfois, pas du tout. Et je ne comprenais pas pourquoi. Qu'est-ce qui faisait que, certains jours, le pendule semblait savoir, et d'autres jours, il restait immobile, muet, comme un simple bout de cristal au bout d'une chaîne ?
Quand la radiesthésie fonctionne et quand elle ne fonctionne pas
J'ai essayé de comprendre. J'ai lu des livres sur la radiesthésie à la bibliothèque. Des vieux livres poussiéreux qui parlaient de "facultés", de "vibrations", d'"ondes". Certains expliquaient que tout le monde pouvait faire de la radiesthésie, que c'était juste une question d'entraînement. D'autres disaient qu'il fallait un don, une sensibilité particulière.
Moi, je crois que ma grand-mère avait raison. C'est une question d'écoute. Pas d'écoute avec les oreilles. Une écoute plus profonde. Une écoute de quelque chose qu'on ne peut pas vraiment nommer. Et cette écoute, elle fonctionne mieux quand on ne force rien. Quand on ne veut pas trop fort que ça marche. Quand on accepte que ça ne marche peut-être pas.
Ce matin-là, avec Moustache, je crois que j'étais dans le bon état. J'étais concentré, mais pas tendu. J'avais envie d'aider, mais je n'avais pas peur d'échouer. Ou plutôt, j'avais peur, mais j'essayais quand même. Et peut-être que c'est ça, le secret. Essayer malgré la peur. Écouter malgré le doute.
Les semaines suivantes, d'autres voisins ont frappé à ma porte. Une dame du cinquième avait perdu son alliance. Un monsieur du deuxième cherchait son portefeuille. Une famille du rez-de-chaussée voulait que je retrouve leur canari qui s'était échappé de sa cage et était parti dans le jardin.
J'ai essayé à chaque fois. Parfois, j'ai réussi. L'alliance était tombée derrière un radiateur. Le portefeuille était dans la voiture, sous le siège passager. Le canari... le canari, je ne l'ai jamais retrouvé. Le pendule ne me montrait rien. Ou plutôt, il me montrait des endroits où l'oiseau n'était pas. J'étais désolé. La petite fille de la famille a pleuré. Je me suis senti coupable pendant des jours.
Radiesthésie pour animaux : ce que j'ai compris longtemps plus tard
J'ai aujourd'hui plus de cinquante ans. Je pratique la radiesthésie régulièrement. Pas seulement pour retrouver des animaux perdus, mais aussi pour d'autres choses. Pour accompagner des personnes dans leur chemin. Pour les aider à trouver des réponses qu'elles portent déjà en elles, mais qu'elles n'arrivent pas à entendre.
Et chaque fois que quelqu'un me demande de l'aide pour retrouver un animal perdu, je repense à ce matin de novembre. À Moustache dans son garage. À Mme Durand qui pleurait de joie. À moi, ce gamin de quatorze ans avec le pendule de sa grand-mère, qui ne savait pas vraiment ce qu'il faisait mais qui essayait quand même.
Aujourd'hui, je sais des choses que ce gamin ne savait pas. Je sais que la radiesthésie animale, c'est particulier. Les animaux ont une énergie différente. Plus simple, en un sens. Plus directe. Quand un chat est perdu, effrayé, coincé quelque part, il émet quelque chose. Une sorte d'appel silencieux. Et si on est dans le bon état, si on écoute vraiment, on peut parfois capter cet appel.
Pourquoi la radiesthésie fonctionne mieux avec les animaux qu'avec les objets
Je sais aussi que retrouver un animal, c'est différent de retrouver des clés ou un portefeuille. Les clés, elles n'ont pas de conscience. Elles ne cherchent pas à rentrer chez elles. Elles sont juste là où elles sont tombées, passives, muettes. Un animal, lui, il vit. Il respire. Il a peur, il a faim, il veut rentrer. Et peut-être que c'est cette volonté de l'animal qui aide le pendule à le trouver. Je ne sais pas. Ce sont des choses qu'on ne peut pas vraiment expliquer. On ne peut que les vivre.
J'ai aussi compris que le pendule de radiesthésie n'est qu'un outil. Un intermédiaire. Ce n'est pas lui qui sait où est l'animal. C'est quelque chose en nous. Le pendule ne fait que rendre visible ce que nous captons intuitivement. Il transforme en mouvement ce que nous sentons sans le savoir.
Ma grand-mère disait : "Le pendule, c'est comme une baguette de sourcier. Elle ne trouve pas l'eau toute seule. Elle amplifie juste ce que le sourcier ressent dans son corps. Les petits mouvements involontaires de ses muscles. Les signaux inconscients qu'il capte de la terre."
À quatorze ans, je ne comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire. Maintenant, je comprends. Le pendule bouge parce que nos doigts bougent. Imperceptiblement. Et nos doigts bougent parce que quelque chose en nous a capté une information. Une information subtile, que notre mental conscient n'a pas encore perçue, mais que notre corps, lui, a déjà reçue.
La radiesthésie avec un pendule : entre science et intuition
Est-ce que c'est scientifique ? Je ne sais pas. Probablement pas au sens où la science l'entend. Mais est-ce que c'est réel ? Oui. Je l'ai vécu trop de fois pour en douter. J'ai retrouvé trop d'animaux perdus. Trop de chats coincés dans des caves, des greniers, des hangars. Trop de chiens égarés dans des quartiers inconnus. Trop de fois où le pendule m'a montré un endroit précis, et où l'animal y était, comme par magie.
Sauf que ce n'est pas de la magie. C'est quelque chose d'autre. Quelque chose de plus subtil. Une capacité que nous avons tous, mais que nous avons oubliée. Une façon de percevoir le monde qui ne passe pas par la raison, mais par une forme d'écoute plus profonde.
Récemment, une jeune femme m'a contacté pour que je retrouve son chat. Il avait disparu depuis une semaine. Elle avait fait le tour du quartier, mis des affiches partout, contacté tous les refuges. Rien. Elle était désespérée.
Je lui ai demandé une photo du chat et une carte de son quartier. J'ai fait ce que je fais maintenant à chaque fois. Je me suis assis au calme. J'ai regardé la photo longtemps. J'ai essayé de sentir ce chat. De me connecter à lui. Puis j'ai sorti mon pendule -- pas celui de ma grand-mère, que j'ai précieusement gardé et que je n'utilise plus, mais un autre, que j'ai acheté il y a quelques années.
J'ai posé ma main sur la carte. J'ai fermé les yeux. J'ai écouté. Le pendule a commencé à bouger. Il m'a montré une zone, à environ un kilomètre de chez elle. Un quartier résidentiel avec des jardins.
Je lui ai indiqué l'endroit. Elle y est allée. Elle a cherché. Elle a appelé. Et le lendemain, elle m'a écrit : "Il était là. Dans un jardin. Coincé sous une terrasse. Il ne pouvait plus sortir. Sans vous, je ne l'aurais jamais trouvé. Comment vous avez su ?"
Ce que cette première radiesthésie m'a vraiment appris
Comment j'ai su ? Je ne sais toujours pas vraiment. Mais je sais que, quelque part, ce gamin de quatorze ans qui tremblait en tenant le pendule de sa grand-mère, qui avait peur d'avoir l'air ridicule mais qui essayait quand même, ce gamin-là savait déjà l'essentiel.
Il savait écouter. Il savait ne pas trop vouloir. Il savait accepter de ne pas comprendre. Il savait faire confiance à quelque chose de plus grand que lui. Quelque chose qui passe par un bout de cristal au bout d'une chaîne, mais qui vient de bien plus loin. De bien plus profond.
Aujourd'hui, quand je pratique la radiesthésie, j'essaie de retrouver cet état. Cet état de l'adolescent qui ne sait pas encore douter. Qui n'a pas encore appris à se méfier de son intuition. Qui écoute sans se demander si ce qu'il entend est réel ou imaginaire. Qui accepte que certaines choses fonctionnent sans qu'on puisse les expliquer.
Parce que c'est peut-être ça, finalement, le vrai secret de la radiesthésie. Ce n'est pas une technique. Ce n'est pas un don. C'est juste une façon d'être au monde. Une façon d'écouter. Une façon de faire confiance.
Le pendule que ma grand-mère m'a transmis
Le pendule de ma grand-mère est toujours dans sa boîte en velours bleu. Je l'ouvre parfois. Je le regarde. Je me souviens de ses mains qui me montraient comment le tenir. De sa voix qui me disait : "Écoute. Écoute bien." De cette transmission silencieuse entre elle et moi, dans cette chambre d'hôpital, quelques semaines avant qu'elle parte.
Je crois qu'elle savait que j'en aurais besoin un jour. Pas seulement du pendule. Mais de ce qu'il représente. De cette capacité à écouter ce qui ne se dit pas. À percevoir ce qui ne se voit pas. À faire confiance à ce qui ne se prouve pas.
Moustache a vécu encore huit ans après cette histoire. Je le croisais parfois dans l'escalier. Il se frottait contre mes jambes, ronronnait. Je crois qu'il me reconnaissait. Ou peut-être que je m'inventais ça. Mais ça me faisait plaisir de penser qu'il se souvenait de ce matin de novembre où un gamin l'avait retrouvé avec un bout de cristal et beaucoup de chance.
Mme Durand est partie il y a quelques années. Avant de déménager, elle m'a donné un pot de confiture de framboises qu'elle avait fait elle-même. "Pour te remercier," avait-elle dit. "Pour Moustache. Mais aussi pour m'avoir montré que les choses impossibles existent parfois."
Ce pot de confiture, je ne l'ai jamais ouvert. Il est dans mon placard, à côté de la boîte en velours bleu. Ce sont des objets qui ne servent à rien. Des objets qu'on ne peut pas expliquer pourquoi on les garde. Mais qui nous rappellent qui nous sommes. D'où nous venons. Ce que nous avons appris.
Ce matin, alors que j'écris ces lignes, j'ai cinquante-trois ans. Je pratique la radiesthésie depuis presque quarante ans maintenant. J'ai retrouvé des dizaines d'animaux perdus. Des chats, des chiens, des lapins, même une fois un perroquet.
Parfois, je réussis. Parfois, non. Et je ne sais toujours pas vraiment pourquoi. Mais je sais que chaque fois, je repense à ce gamin de quatorze ans. À sa peur. À son envie d'aider. À sa grand-mère qui lui avait transmis quelque chose d'invisible mais de précieux.
Et vous ? Est-ce que vous avez déjà écouté quelque chose que vous ne pouviez pas expliquer ? Est-ce que vous avez déjà fait confiance à une intuition qui n'avait aucun sens rationnel ? Est-ce que vous avez déjà retrouvé quelque chose -- ou quelqu'un -- en suivant juste une sensation, un pressentiment, un appel silencieux ?
Peut-être que nous avons tous un pendule qui dort quelque part en nous. Peut-être qu'il attend juste qu'on lui fasse confiance. Qu'on le tienne légèrement, comme un secret qu'on ne veut pas écraser. Qu'on écoute ce qu'il a à nous dire.
Même si on ne comprend pas. Surtout si on ne comprend pas.
Parce que certaines choses n'ont pas besoin d'être comprises pour être vraies...
Pour aller plus loin dans cette écoute invisible
Cette première expérience de radiesthésie a été pour moi une porte d’entrée.
Avec les années, j’ai appris à mettre des mots sur ce que je vivais, à mieux comprendre ce qui relevait de l’intuition, de la médiumnité, de l’écoute intérieure… et à distinguer ce qui venait de l’imaginaire, de la peur ou d’une perception plus subtile.
J’ai aussi compris que certains outils, certaines connaissances et certains repères énergétiques ne servent pas à « forcer » les choses, mais au contraire à affiner cette capacité d’écoute, à la rendre plus claire, plus stable, plus respectueuse.
Si ces questions résonnent en vous, j’ai approfondi ces thèmes dans d’autres articles, que vous pouvez découvrir à votre rythme :
Médiumnité et intuition : quelle différence ? – pour mieux comprendre ce que l’on capte réellement
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