Chakra de la gorge (Vishuddha) : Le Temple de Bangkok où j'ai perdu ma voix à 20 ans
Le jour où mon chakra de la gorge s'est fermé dans un temple de Bangkok. Témoignage immersif d'un voyant sur Vishuddha, les symptômes d'un chakra bloqué et comment le libérer.
Pierre Lemestre
12/16/202518 min read


Bangkok, février 1990. Il était six heures du matin et j'avais vingt ans. Je me tenais debout dans un temple hindou du quartier de Silom, pieds nus sur un sol de marbre froid, entouré d'une quinzaine de personnes qui psalmodiaient un mantra que je ne connaissais pas. L'air était épais, saturé d'encens et de cette chaleur moite qui vous colle à la peau dès l'aube à Bangkok.
Le Sadhu nous avait fait signe de chanter avec lui. Un son grave, répétitif, qui venait du fond de la gorge. Autour de moi, tout le monde suivait. Des Thaïlandais, des Indiens, deux touristes européens. Leurs voix se mêlaient dans une harmonie étrange, presque hypnotique.
J'ai ouvert la bouche pour chanter. Et rien n'est sorti.
Pas un son. Ma gorge s'était fermée comme si quelqu'un l'avait serrée de l'intérieur. J'ai essayé à nouveau. Toujours rien. Juste cette sensation de pression, cette boule coincée entre mon larynx et ma poitrine. Je sentais mon cœur battre contre mes côtes. La panique montait.
Ce que je ne savais pas encore, c'est que ce matin-là, dans ce temple aux statues dorées et aux guirlandes de jasmin, mon chakra de la gorge — ce centre énergétique que les yogis appellent Vishuddha, le cinquième chakra — était en train de me hurler un message que je refusais d'entendre depuis des années.
Le Sadhu m'avait dit "First listen inside", et j'ai compris des années après qu'il parlait d'écouter son cœur avant de parler — le chakra de la gorge ne peut fonctionner harmonieusement que si le chakra du cœur est ouvert et aligné.
Il m'a fallu des années pour comprendre. Des années et trois consultantes qui m'ont, sans le savoir, ramené à ce temple Hindou de Bangkok chaque fois qu'elles me parlaient de leur propre gorge serrée.
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Ce qui s'est passé quand j'ai essayé de chanter le mantra
Les symptômes d'un chakra de la gorge bloqué : ce que je ressentais
Le Sadhu a continué à psalmodier. Sa voix résonnait dans tout l'espace, profonde et vibrante. Les autres suivaient. Et moi, je restais là, bouche ouverte, silencieux comme une statue.
La femme à ma droite — d'une quarantaine d'années avec un sari orange — m'a jeté un regard. Pas méchant. Juste curieux. Comme si elle se demandait pourquoi ce jeune Français ne chantait pas.
J'ai senti mes joues chauffer. Pas à cause de la température. À cause de la honte.
Parce que je savais chanter. J'avais même fait partie d'une chorale au lycée. Mais là, dans ce temple, avec ces gens que je ne connaissais pas, dans cette langue que je ne comprenais pas, ma gorge s'était tout simplement verrouillée.
C'est étrange, ce qui se passe dans votre corps quand votre chakra de la gorge est bloqué. Ce n'est pas juste une difficulté à parler. C'est une sensation physique très concrète : une pression, une tension, comme si vos cordes vocales avaient décidé de faire grève. Certaines personnes décrivent ça comme une boule dans la gorge spirituelle. D'autres parlent d'une douleur sourde, d'un poids.
Moi, ce matin-là, c'était les trois à la fois.
Le mantra a continué. Cinq minutes. Dix minutes. Une éternité. J'ai tenté plusieurs fois de produire un son. À chaque fois, ma gorge se serrait davantage. À un moment, j'ai même eu l'impression de ne plus pouvoir respirer correctement.
Et puis le Sadhu a arrêté. Le silence est retombé. Tout le monde s'est prosterné. Moi aussi, par mimétisme. Front contre le sol froid, je me suis dit que j'étais ridicule. Que j'avais raté quelque chose d'important. Que peut-être, je n'étais pas fait pour ce genre de pratique spirituelle.
Pourquoi je ne pouvais pas ouvrir ma bouche dans ce temple
Après le rituel, les gens sont sortis tranquillement. Le temple s'est vidé. Je suis resté assis dans un coin, adossé à une colonne. Le Sadhu rangeait des objets rituels. De temps en temps, il me regardait, mais il ne disait rien.
J'ai repensé à ce qui venait de se passer. Pourquoi je n'avais pas pu chanter ? Ce n'était pas la première fois que je me retrouvais dans une situation où ma voix refusait de sortir.
À l'université, quelques mois avant ce voyage, j'avais dû présenter un exposé devant ma classe. Trente personnes que je connaissais bien. J'avais préparé pendant des semaines. Et au moment de parler, devant tout le monde, ma gorge s'était nouée exactement de la même façon. J'avais bafouillé trois phrases, puis je m'étais assis, incapable de continuer.
À l'époque, j'avais mis ça sur le compte du trac. De la timidité. Du manque de confiance en moi.
Mais là, dans ce temple à Bangkok, j'ai commencé à comprendre que ce n'était pas juste du trac. C'était quelque chose de plus profond. Quelque chose qui avait à voir avec ma peur de m'exprimer vraiment. De dire ce que je pensais. De montrer qui j'étais.
Le chakra de la gorge, Vishuddha en sanskrit, c'est le centre de la communication, de l'expression, de la vérité. Quand il est bloqué, vous ne pouvez pas dire ce qui doit être dit. Vous retenez. Vous censurez. Vous avalez vos mots avant même qu'ils ne sortent.
Et ça, ça ne date pas d'hier pour moi.
Enfant, on m'avait souvent dit de me taire. "Pierre, tais-toi." "Pierre, tu parles trop." "Pierre, arrête de poser des questions." Petit à petit, j'avais appris à garder mes pensées pour moi. À ne pas déranger. À être sage.
Et à vingt ans, dans un temple hindou à dix mille kilomètres de chez moi, mon cinquième chakra me disait : "Ça suffit. Tu ne peux plus continuer comme ça."
Votre gorge est-elle serrée en ce moment même ?
Si vous ressentez cette tension familière, cette difficulté à dire ce qui doit être dit, ce n'est pas un hasard. Le chakra de la gorge bloqué affecte des millions de personnes. Dans mes consultations, je peux vous aider à identifier ce qui bloque votre expression et à retrouver votre voix authentique.
Le Sadhu qui m'a fait comprendre Vishuddha sans un mot
Le temple s'était complètement vidé maintenant. Il ne restait que le Sadhu et moi. Il devait avoir soixante-dix ans, peut-être plus. Sourire paisible. Il m'a fait signe d'approcher.
Je me suis levé, un peu gêné, et je me suis approché de lui. Il était assis en tailleur près de l'autel, une statue de Shiva derrière lui. Il a tapoté le sol à côté de lui. Je me suis assis.
Ce que le silence m'a appris sur le cinquième chakra
Pendant cinq minutes, on n'a rien dit. Lui, il respirait calmement, les yeux mi-clos. Moi, je ne savais pas trop quoi faire. Je regardais les statues, les offrandes, les bâtons d'encens qui se consumaient lentement.
Et puis il a parlé. En anglais, avec un fort accent.
"You no sing."
Ce n'était pas une question. C'était un constat.
J'ai hoché la tête, un peu honteux. "No. I... I couldn't."
Il a souri. "Good."
Good ? Comment ça, "good" ? Je venais de me ridiculiser pendant tout le rituel, incapable de produire le moindre son, et il me disait que c'était bien ?
Il a pointé sa gorge. "Vishuddha." Puis il a fait un geste avec sa main, comme s'il fermait quelque chose. "Closed."
J'ai acquiescé. Oui, fermé. Complètement bloqué.
Puis il a fait un autre geste, très lent. Il a porté sa main à sa poitrine, comme s'il prenait quelque chose, et l'a remontée vers sa gorge. Ensuite, il a ouvert sa main devant sa bouche, comme s'il libérait quelque chose.
"First, you listen. Inside. Then, you speak."
First, you listen inside. Then, you speak.
Cette phrase, je ne l'ai vraiment comprise que des années plus tard.
Le Sadhu m'expliquait, à sa façon, que le problème du chakra de la gorge bloqué, ce n'est pas qu'on ne peut pas parler. C'est qu'on n'écoute pas d'abord ce qui doit être dit. On veut parler avant d'avoir écouté. On veut s'exprimer avant de savoir ce qu'on a vraiment à exprimer.
Et quand on force les choses — quand on essaie de parler sans avoir écouté cette voix intérieure — le chakra bleu se ferme. Par protection. Parce qu'il sait que ce qui va sortir ne sera pas authentique.
La différence entre parler et avoir quelque chose à dire
Le Sadhu est resté silencieux après ça. Il a juste souri, s'est levé doucement, et a disparu dans une pièce adjacente. Je suis resté assis là, dans ce temple vide, à méditer sur ce qu'il venait de me dire.
Combien de fois dans ma vie avais-je parlé sans rien avoir à dire ? Combien de fois avais-je participé à des conversations juste pour remplir le silence, sans vraiment écouter ce qui se passait en moi ?
Et combien de fois, à l'inverse, avais-je gardé le silence alors que j'avais quelque chose d'important à dire — mais que j'avais peur du jugement, de la réaction, du conflit ?
C'est ça, le déséquilibre du chakra de la gorge. Soit on parle trop — on remplit le vide avec des mots inutiles, on papillonne d'un sujet à l'autre sans jamais dire ce qui compte vraiment. Soit on ne parle pas assez — on retient, on censure, on se tait par peur ou par habitude.
Le chakra de la communication, quand il est équilibré, ce n'est ni l'un ni l'autre. C'est parler quand il faut parler. Se taire quand il faut se taire. Dire la vérité avec authenticité, même quand c'est inconfortable.
Mais pour arriver là, il faut d'abord écouter. Écouter cette petite voix intérieure qui sait toujours — toujours — ce qui doit être dit.
Je suis sorti du temple vers huit heures du matin. La chaleur était déjà écrasante. Bangkok grondait de vie. Scooters, tuk-tuks, vendeurs de rue. Le contraste avec le silence du temple était saisissant.
J'ai marché jusqu'à un petit café, je me suis assis, j'ai commandé un thé glacé. Et j'ai commencé à écrire dans mon journal. Pas pour dire quelque chose d'intelligent. Juste pour écouter ce qui remontait.
Ce matin-là, j'ai écrit pendant deux heures. Et pour la première fois depuis longtemps, j'ai senti quelque chose se desserrer dans ma gorge.
Et si quelque chose vous trouble — un lien amoureux, une situation de travail, un choix intime — je vous propose une consultation de voyance pour faire la lumière sur ce qui se joue vraiment.
Les trois femmes qui m'ont aidé à comprendre le chakra bleu
Vingt ans plus tard...
Je suis de retour en France. Je pratique maintenant la voyance, j'accompagne des personnes sur leur chemin spirituel. Et régulièrement, je reçois des consultations liées au chakra de la gorge.
Trois femmes en particulier m'ont ramené à ce temple de Bangkok. Sans le savoir, elles m'ont montré les trois visages du chakra de la gorge déséquilibré.
La première, c'était Sophie.
Sophie m'a écrit en mars dernier. Elle avait trente-huit ans, elle travaillait dans une grande entreprise, et elle vivait un enfer quotidien : elle ne pouvait pas parler en réunion.
"Dès que je dois prendre la parole devant mes collègues," m'écrivait-elle, "j'ai l'impression que ma gorge se ferme. Mon cœur bat trop vite. Ma voix tremble. Je bafouille. Et après, je rumine pendant des jours sur ce que j'aurais dû dire."
En lisant son email, j'ai immédiatement repensé à ce temple. Cette sensation de gorge serrée. Cette impossibilité de produire un son. Cette honte d'être vu comme quelqu'un qui n'a rien à dire.
Sophie avait tous les symptômes d'un chakra gorge bloqué : difficulté à s'exprimer en public, peur du jugement, sensation physique de pression dans la gorge, voix qui s'étrangle quand elle essaie de parler.
Mais en creusant un peu, j'ai découvert autre chose. Sophie avait grandi dans une famille où on ne parlait pas de ses émotions. Où il fallait être "forte", "rationnelle", "ne pas se plaindre". Enfant, quand elle essayait d'exprimer ce qu'elle ressentait, on lui disait : "Arrête de dramatiser."
Son chakra de la gorge s'était fermé par protection. Parce qu'exprimer ce qu'elle ressentait avait toujours été dangereux.
Deuxième femme : Marie.
Marie, elle, avait le problème inverse. Elle parlait tout le temps. Mais elle mentait.
"Je ne sais pas pourquoi je fais ça," m'écrivait-elle. "Je mens sur des trucs idiots. Où j'ai acheté mon pull. Ce que j'ai mangé à midi. Ce que je pense d'un film. Rien de grave, mais c'est constant. Et après, je me sens épuisée. Comme si j'avais couru un marathon."
Un chakra de la gorge hyperactif. Marie parlait beaucoup, mais rien de ce qu'elle disait n'était vraiment vrai. Elle remplissait le silence avec des mots, mais ces mots ne venaient pas d'elle. Ils venaient de ce qu'elle pensait que les autres voulaient entendre.
C'est ça aussi, Vishuddha déséquilibré. Parler sans cesse, mais ne jamais dire la vérité. Mentir — pas par méchanceté, mais par peur de montrer qui on est vraiment.
(j'ai aussi compris plus tard que le blocage du chakra de la gorge est souvent lié à un déséquilibre du chakra sacré — quand nos émotions sont refoulées au niveau du ventre, elles ne peuvent pas remonter pour s'exprimer par la voix).
Et troisième femme : Émilie.
Émilie m'a contacté en septembre. Elle ne parlait presque plus. À personne.
"Je vis seule depuis un an," m'a-t-elle écrit. "Je travaille de chez moi. Parfois, je passe trois jours sans prononcer un seul mot. Au début, c'était un soulagement. Maintenant, j'ai l'impression de disparaître."
Un chakra de la gorge sous-actif. Émilie avait tellement peur de dire les mauvaises choses, de blesser, de déranger, qu'elle avait fini par ne plus rien dire du tout. Elle s'était retirée du monde. Silencieuse. Invisible.
Comment débloquer le chakra de la gorge : trois chemins différents
Avec Sophie, Marie et Émilie, j'ai travaillé différemment. Parce qu'il n'y a pas une seule façon de débloquer le chakra de la gorge. Il y a autant de chemins que de personnes.
Pour Sophie, ça a commencé par l'écriture. Je lui ai demandé d'écrire chaque matin pendant dix minutes, sans censure. Pas pour être lue. Juste pour laisser sortir ce qui était coincé. Au bout de trois semaines, elle m'a dit qu'elle sentait quelque chose se desserrer. Et un mois plus tard, elle a pris la parole en réunion. Pas parfaitement. Mais elle l'a fait.
Pour Marie, j'ai suggéré quelque chose de plus radical : dire la vérité pendant une journée entière. Toute la vérité. Même les petites choses. "Non, je n'ai pas aimé ce film." "Oui, je suis fatiguée." "Non, je ne veux pas sortir ce soir." Elle m'a écrit le lendemain : "C'était terrifiant. Mais je me sens tellement plus légère."
Pour Émilie, c'était différent encore. Elle avait besoin de retrouver le plaisir de parler. Je lui ai suggéré de chanter. Juste chanter sous sa douche. Pas pour bien faire. Juste pour sentir sa voix vibrer dans sa gorge. "La première fois," m'a-t-elle raconté, "j'ai pleuré. Parce que j'avais oublié à quel point c'était beau, d'avoir une voix."
Si vous voulez en savoir plus sur comment équilibrer les sept chakras dans leur ensemble, je vous invite à lire mon article sur Équilibrer et Harmoniser ses Chakras : Comment Ouvrir, Aligner et Rééquilibrer vos 7 Chakras Naturellement.
Méditation, pierres et affirmations : ce qui a vraiment marché
Avec ces trois femmes, j'ai aussi utilisé des outils plus classiques. Des méditations spécifiques pour le cinquième chakra. Des pierres et cristaux associés au chakra bleu : turquoise, aigue-marine, lapis-lazuli. Des affirmations pour renforcer le chakra de la communication.
Mais ce que j'ai compris avec elles — et que le Sadhu de Bangkok m'avait déjà enseigné sans que je le sache — c'est que ces outils ne fonctionnent que si on fait d'abord le travail intérieur.
Vous pouvez méditer sur votre chakra de la gorge pendant des heures. Vous pouvez porter une turquoise autour du cou. Vous pouvez répéter cent fois par jour "Je m'exprime librement et authentiquement."
Mais si vous n'avez pas d'abord écouté ce qui bloque votre expression — cette peur, cette honte, cette croyance que votre voix ne mérite pas d'être entendue — rien ne changera vraiment.
Le travail sur Vishuddha, c'est d'abord un travail de vérité. De courage. D'authenticité.
C'est accepter de dire ce qui doit être dit, même si votre voix tremble. C'est accepter de vous taire quand vous n'avez rien à dire, même si le silence vous met mal à l'aise. C'est apprendre à écouter cette voix intérieure avant de vouloir être entendu par les autres.
Amour, travail, relations, décisions : si vous avez besoin d’éclairage, mes consultations de voyance sont là pour vous guider
Ce que j'ai compris sur le chakra de la communication
Aujourd'hui, quand je repense à ce temple de Bangkok, je souris. J'avais vingt ans. J'étais perdu. Je ne savais pas qui j'étais ni ce que je voulais dire au monde.
Ce matin-là, mon chakra de la gorge m'a forcé à faire une pause. À arrêter de vouloir parler sans avoir écouté. À accepter que parfois, le silence est la chose la plus honnête qu'on puisse offrir.
Depuis, j'ai appris à travailler avec Vishuddha. Pas contre lui. Avec lui.
J'ai appris à reconnaître quand ma gorge se serre — et à me demander : "Qu'est-ce que je retiens ? Qu'est-ce que j'ai peur de dire ?" Parfois, c'est une vérité que je dois exprimer. Parfois, c'est une émotion que je dois accueillir avant de pouvoir en parler.
J'ai appris aussi à reconnaître quand je parle trop — quand je remplis le vide avec des mots qui ne viennent pas de moi, mais de mon besoin d'être aimé, accepté, validé.
Le chakra de la gorge, c'est le pont entre ce qui est en nous et ce qui est dehors. Entre notre monde intérieur et le monde extérieur. Et quand ce pont est solide, quand il est authentique, quelque chose de magique se passe : on devient soi-même.
On ose dire ce qu'on pense. On ose se taire quand on n'a rien à dire. On ose chanter, même faux, même tremblant, parce qu'on sait que notre voix mérite d'exister.
Le chakra de la gorge ne fonctionne jamais seul — il est intimement lié à tous les autres centres énergétiques, et parfois, ce n'est pas lui qu'il faut travailler en premier, mais l'ensemble du système pour retrouver un équilibre naturel.
Les exercices que je recommande maintenant pour équilibrer Vishuddha
Si vous sentez que votre chakra de la gorge a besoin d'attention, voici ce que je suggère — et que j'applique moi-même régulièrement :
L'écriture matinale. Dix minutes chaque matin, écrire sans censure. Tout ce qui vient. Ça libère l'expression sans la pression du regard des autres.
Le chant sous la douche. Sérieusement. Laissez votre voix vibrer. Peu importe si vous chantez juste ou faux. L'important, c'est de sentir l'énergie circuler dans votre gorge.
La vérité en petit. Commencez petit. Dire une vérité par jour. "Non, je n'ai pas envie." "Oui, ça m'a blessé." Juste une. Vous verrez, ça devient plus facile.
La méditation sur le chakra bleu. Asseyez-vous confortablement, respirez calmement, et visualisez une lumière bleue dans votre gorge. Imaginez qu'à chaque inspiration, cette lumière devient plus brillante. À chaque expiration, elle dissout les tensions.
Les pierres du cinquième chakra. Porter une turquoise ou une aigue-marine peut aider — non pas magiquement, mais comme un rappel physique de votre intention d'ouvrir votre expression.
Et si vous voulez aller plus loin dans la compréhension de vos centres énergétiques, je vous invite à découvrir mon article Chakra Couronne (Sahasrara) : Votre Porte vers la Conscience Divine qui explore la connexion entre tous nos chakras.
Mais surtout — et c'est ce que le Sadhu de Bangkok m'a appris — écoutez d'abord. Avant de parler, avant de chanter, avant de vouloir être entendu : écoutez ce qui est là, en vous. Cette petite voix qui sait. Qui a toujours su.
Votre chakra de la gorge ne demande pas à être forcé. Il demande à être respecté. Honoré. Écouté.
Ce soir, alors que j'écris ces lignes, je repense à ce temple. Aux statues dorées. À l'encens. A cet homme au sourire paisible. Au silence.
Et je me dis que peut-être, ce matin-là, je n'ai pas échoué. Peut-être que mon silence était exactement ce qui devait être. Peut-être que mon chakra de la gorge, en se fermant, m'apprenait la chose la plus importante : qu'il faut d'abord écouter avant de vouloir être entendu.
Et vous ? Quand avez-vous écouté votre chakra de la gorge pour la dernière fois ? Qu'est-ce qu'il essaie de vous dire, en ce moment même ?
Peut-être que votre Vishuddha n'attend qu'une chose : que vous lui accordiez enfin l'attention qu'il mérite.
Si vous aussi vous avez du mal à ressentir vos chakras pendant la méditation, ou si vous ne savez pas par où commencer, j'ai raconté mon propre parcours chaotique avec la méditation des chakras — trois mois à ne rien sentir avant de comprendre ce qui se passait vraiment.
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Questions fréquentes sur le chakra de la gorge
Qu'est-ce que le chakra de la gorge (Vishuddha) ?
Le chakra de la gorge, appelé Vishuddha en sanskrit, est le cinquième des sept chakras principaux. Situé au niveau de la gorge, c'est le centre énergétique de la communication, de l'expression authentique et de la vérité. Il gouverne notre capacité à nous exprimer, à dire ce que nous pensons et ressentons, et à communiquer avec clarté et authenticité.
Quels sont les symptômes d'un chakra de la gorge bloqué ?
Les symptômes d'un chakra de la gorge bloqué peuvent être physiques ou émotionnels : sensation de boule dans la gorge, difficulté à parler en public, peur du jugement, voix qui tremble ou s'étrangle, tendance à mentir ou à se censurer, douleurs récurrentes dans la gorge ou la nuque, timidité excessive, ou à l'inverse, bavardage compulsif pour remplir le silence.
Comment débloquer son chakra de la gorge ?
Pour débloquer le chakra de la gorge, commencez par identifier ce que vous retenez : une vérité non dite, une émotion refoulée, une peur du jugement. Des exercices comme l'écriture libre, le chant, la méditation sur le chakra bleu, et surtout la pratique de dire la vérité (même en commençant petit) peuvent progressivement libérer Vishuddha. Le travail sur ce chakra demande du courage et de l'authenticité.
Quelle pierre pour le chakra de la gorge ?
Les pierres associées au chakra de la gorge sont principalement bleues : la turquoise (la plus utilisée), l'aigue-marine, le lapis-lazuli, la calcédoine bleue. Porter ces cristaux près de la gorge ou méditer avec eux peut aider à harmoniser Vishuddha. Cependant, les pierres seules ne suffisent pas — elles doivent accompagner un travail intérieur authentique.
Comment savoir si mon chakra de la gorge est déséquilibré ?
Un chakra de la gorge déséquilibré se manifeste de deux façons : soit il est sous-actif (difficulté à s'exprimer, silence constant, peur de parler), soit il est hyperactif (bavardage excessif, mensonges fréquents, besoin de toujours remplir le silence). Dans les deux cas, vous ressentez souvent une tension physique dans la gorge et un sentiment d'inauthenticité dans vos interactions.
Quelle est la couleur du cinquième chakra ?
Le cinquième chakra, Vishuddha, est associé à la couleur bleue — un bleu clair et lumineux comme le ciel ou l'eau pure. Cette couleur symbolise la clarté, la vérité et la communication fluide. Visualiser cette couleur bleue pendant la méditation peut aider à harmoniser le chakra de la gorge.
Que faire quand on a mal à la gorge d'un point de vue énergétique ?
Un mal de gorge récurrent sans cause médicale peut indiquer un blocage du chakra de la gorge. Demandez-vous : qu'est-ce que je ne dis pas ? Quelle vérité je retiens ? Souvent, la douleur physique dans la gorge reflète des mots non exprimés ou une émotion avalée. Travailler sur l'expression authentique peut soulager ces tensions énergétiques.
Comment méditer sur le chakra de la gorge ?
Pour méditer sur Vishuddha, asseyez-vous confortablement, fermez les yeux, et portez votre attention sur votre gorge. Visualisez une lumière bleue qui pulse doucement à cet endroit. À chaque inspiration, imaginez cette lumière devenir plus brillante. À chaque expiration, elle dissout les tensions. Vous pouvez aussi chanter le mantra "HAM", associé au cinquième chakra.
Le chakra de la gorge et la thyroïde sont-ils liés ?
Oui, énergétiquement parlant. Le chakra de la gorge gouverne la zone où se trouve la thyroïde. Certains praticiens de médecine énergétique estiment qu'un déséquilibre prolongé de Vishuddha peut contribuer à des dysfonctionnements thyroïdiens. Cependant, si vous avez des problèmes de thyroïde, consultez toujours un médecin — le travail énergétique est un complément, pas un remplacement.
Peut-on ouvrir son chakra de la gorge en chantant ?
Absolument. Le chant est l'un des meilleurs exercices pour activer et équilibrer le chakra de la gorge. Chanter fait vibrer les cordes vocales et toute la zone du cinquième chakra, ce qui aide à libérer les blocages énergétiques. Peu importe si vous chantez juste — l'important est de laisser votre voix s'exprimer librement, sans jugement.
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